Étape 1 (19 août 2021): Huttwil - Ryffersegg - Schwanden - Thun

L'été 2021 ne nous a pas réservé beaucoup de beau temps et ce n'est que dans la seconde moitié d'août que je me suis mis en route pour mon tour. Je suis d'abord allé en train jusqu'à Huttwil. Pas loin de là, il y avait un petit col que je n'avais pas encore fait, Kaltenegg. Comme je n'avais pas envie de faire trop de détours, j'ai pris un chemin non goudronné passant par fermes et forêts. J'ai même dû pousser le vélo sur de courts passages. Ma direction générale était vers le sud, et elle devait le rester, ce qui devait me faire passer par de nombreuxes collines. J'allais vers l'Emmental et je peux témoigner que l'Emmental a beaucoup de... bosses. Le col suivant était Hinterschwarzenegg. Pas de problème pour y arriver. Mais ensuite, pour ne pas repartir en arrière, il fallait continuer de monter et passer par une crête en partie par des chemins de gravier. Heureusement, tout était bien cyclable. Après une bonne descente, j'arrivais dans la vallée de l'Emme proprement dite, ce qui signifiait quelques kilomètres avec beaucoup de trafic. Après Signau, je suis monté en direction de Ryffersegg, ce qui m'amenait ensuite tout naturellement à Müliseile puis à Eggstalden. De là, la descente vers Jassbach était rapide. Toujours vers le sud, je suis monté vers Heimenschwand. Ce n'était pas loin, puis il y avait de nouveau de la descente. Je suis arrivé dans la vallée de la Zulg par le léger col de Fuchsegg. Avant de vraiment descendre dans la vallée, j'ai fait un petit mais raide détour par le col de Rinderstieg. Et peu avant d'arriver à Steffisburg, je suis passé tout en descente par le col de Weierhöchi.
Mais après toute cette descente, il fallait bien remonter. C'était par une belle petite route balisée comme parcours cyclable, mais bien raide par endroits. Surtout dans la dernière montée vers Eggli. J'y ai fait une petite pause. C'était le début de l'après-midi et le temps était toujours couvert, comme depuis le départ. Toujours par une agréable petite route, je suis arrivé dans la région de Sigriswil et du lac de Thoune par le petit col de Wolfgruebe. Mais je ne suis pas descendu directement vers le lac, j'ai encore fait un détour par les cols de Chrinde et Multenegg, sans oublier au passage deux tout petits cols au dessus de Goldiwil, Ahornegg et Auf der Egg. De là, ne me restait plus qu'à descendre vers Thoune et à chercher un endroit où passer la nuit.

 

Étape 2 (20 août 2021): Thun - Gestelen - Pillon - La Forclaz - Les Diablerets

Comme j'ai pû déjeuner tôt, c'est avant 8 h que j'ai quitté Thoune. Le temps était toujours couvert mais sec. Un petit col m'attendait déjà après quelques kilomètres, Gwattegg. La monté était courte mais raide et la descente était en partie sur gravier. Je me suis ensuite dirigé vers le Simmental. Une fois dans cette vallée, j'ai suivi le parcours balisé pour vélos et évité ainsi le trafic de la route principale. À Oey, j'ai obliqué à gauche vers le Diemtigtal. Le ciel commençait à se dégager et la montée était très agréable. C'était toujours un parcours balisé, mais en principe pour VTT. En fait, ça convenait bien aussi à un vélo de route, à condition d'avoir des braquets assez petits. À partir de Meniggrund, la circulation était interdite aux véhicules à moteur, sauf que d'après le trafic qu'il y avait les autorisations doivent s'obtenir très facilement. Tout en haut de la vallée, j'ai fait un petit détour vers la droite jusqu'à la Luegle-Lücke. Pour une partie de la montée, j'ai dû pousser le vélo, mais le paysage en valait la peine. Après être redescendu de ce col, il ne me resait plus que quelques hectomètres sur un bon chemin de gravier pour atteindre le col de Gestelen. De là, je voyais déjà Zweisimmen, mais en fait la descente était encore longue. Et trop raide pour pouvoir lâcher les freins. Il y avait aussi un passage sur gravier, mais heureusement court. Il était midi quand je suis passé à Zweisimmen. J'ai pris le parcours cycliste pour Saanenmöser. C'était une mauvaise idée. Les montées étaient extrêmes et entrecoupées de descentes. La prochaine fois, je préférerai la montée régulière de la route principale, malgré le bruit et les gaz d'échappement.
La descente vers Gstaad, au contraire, était agréable. Il fallait juste faire attention aux voitures venant en sens inverse car la route était étroite. Ensuite, jusqu'à Gsteig, la montée était douce. Puis c'était la route vers le col du Pillon, en pente assez irrégulière mais jamais excessive. Entretemps il faisait assez chaud, mais il y avait eu assez de fontaines le long de ma route et je n'avais donc pas à en soufrir, surtout avec l'altitude. La descente était facile et m'a permis d'atteindre Les Diablerets déjà en début d'après-midi. J'y a quand même déjà cherché un hôtel parce que je comptais y revenir après un petit détour. Ce détour m'a d'abord mené (en descente puis en montée) au village de La Forclaz. De là, j'ai fait une boucle par La Golette avant de retourner aux Diablerets.

 

Étape 3 (21 août 2021): Les Diablerets - Croix - Forclaz - Gueulaz - Martigny

Départ plus tardif pour cette troisième étape, horaire de l'hôtel obligeant. Je suis d'abord monté au col de la Croix, ce qui était vraiment une belle mise en jambes. Tout de suite après ce col, j'ai fait un petit crochet vers le Col Inférieur de la Croix, dont le versant est serait un sentier. La descente vers Villars était belle, mais de là jusqu'à Gryon en passant par le Col de la Barboleuse, la route était partagée avec le chemin de fer Bex-Villars-Bretaye. Il fallait donc faire attention au petit train et surtout à ses rails. Après la longue descente jusqu'à Bex, j'ai pris à gauche en direction du Châtel pour passer par le col des Caux avant de descendre sur St-Maurice pour traverser le Rhône. Venait alors la plus grande partie plate de tout le tour puisque je suivais le Rhône jusqu'à Martigny. Pour monter ensuite vers le Col de la Forclaz, j'ai d'abord pris la route des Combes, peut-être plus raide mais quand même plus intéressante et avec moins de trafic que la route principale. La montée était assez longue, mais sans problème. Une petite pause au col m'a permis de reprendre des forces. C'était nécessaire, parce qu'après une rapide descente jusque tout près du Châtelard commençait une seconde importante ascension: je me suis en effet dirigé vers Finhaut puis vers le barrage d'Emosson. Comme déjà pour la route de la Forclaz, la pente était d'un peu moins de 10%, sauf tout à la fin où c'était un peu plus raide. Au moment d'arriver enfin en vue du lac, j'était au Col de la Gueulaz. Je suis alors descendu jusque sur le barrage. La route était barrée, mais c'était facile de passer quand même avec le vélo. À l'autre bout du barrage, je suis allé jusqu'au Col du Passet, un col qu'on ne comprend vraiment que si on imagine que c'était un passage avant la construction du barrage.
J'ai ensuite rebroussé chemin et je suis descendu vers Finhaut. Mais là j'ai pris un autre chemin, qui m'évitait de remonter vers la Forclaz. Oui, mais c'était un chemin de gravier. Au début, c'était très joli. Puis venait une première série de virages un peu raides. Et une seconde bien plus raide. Ce serait facile à faire à VTT, mais avec mon vélo de tour avec freins sur les jantes, c'était un peu à la limite. Il y avait quand même d'autres cyclistes avec des équipements similaires qui passaient par là. À partir du hameau du Trétien, j'étais de nouveau sur une route goudronnée et les reste de la descente jusqu'à Martigny était donc sans problème. Mais il y avait quand même un tunnel et j'ai monté ma lampe arrière. Il était à peine plus de 17 h quand je suis arrivé à la gare de Martigny.

PS / 28.8.2021